INTERVIEW DE LA CLINIQUE
A quand remonte le première apparition de La Clinique?
DOOM : On a débuté sur un freestyle, "Clic Clic", avec Gyneco, Djamatik, Passi et moi sur une face B.
Le nom La Clinique est sorti tout droit du cerveau de Doc Gyneco, lui et moi étions ensemble,
on a dit "viens, on le fait", il n'a pas eu la force de la faire alors on l'a fait...
Comment s'est passé la rupture avec Doc Gyneco?
CHARLIE WAITS : C'est à la fois une rupture d'amitié et de business. On sait très bien que les deux ne font pas bon ménage. Les choses ont pris une tournure bizarre mais bon...
PAPILLON : Ca ne nous a arreté en rien, au contraire. Les coups de bâton et de cravache, ça nous fait avancer plus vite.
Quelles sont les bases sonores de l'album?
D. : On a posé nos sons, on s'est impliqués dans l'artistique, Chico nous a laissé carte blanche et on l'a fait :
on a réalisé ce disque et on a fait ce qui nous plaisait, en essayant d'être frais et de ne pas trop ressembler aux autres.

Vous avez des chansons personnelles?
D. : Il y a "Paranoïaque", c'est un morceau qui nous tient à coeur et qui prend les devants par rapport à ce qui pourrait nous arriver en cas de succès.
C'est un dialogue entre Papillon et moi. La parano c'est une qualité dans ce milieu.
P. : Il y a aussi "Le Mal à la Racine" où je me mets dans une ambiance foncedé pour raconter l'histoire d'un mec bourré et tout ce qui s'en suit. C'est une spirale.
Vous vous voyez un futur, vous pensez faire carrière?
D. : Non. Parce qu'avant même que ça commence, on est saoulés du truc. J'ai lu l'interview de Kerry où il disait qu'il était fatigué du rap, ben nous c'est pareil.
On est déjà fatigués avant que ça ait commencé. Pour trois mecs, c'est beaucoup trop de pressions et de problèmes pour peu de choses en fait.
Aujourd'hui faire un disque c'est se mettre en danger.